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lundi 7 octobre 2019

L'aventure facebook 81

Page facebook du 17-09-2019
Charlie mensuel n°152_septembre 1981 - Willem éditorial de fin


Charlie mensuel n°1 - 2° série_avril 1982 - couverture - Snoopy par Charles Schutz

Charlie mensuel n°4 - 2° série_juillet 1982 - couverture - Enoch Bolles

Charlie mensuel n°7 - 2° série_octobre 1982 - couverture - Enoch Bolles
Charlie mensuel n°32 - 2° série_novembre 1984 - pages 50-51 - Georges Levis

Charlie mensuel n°33 - 2° série_décembre 1984 - couverture - Sophie Favier

Comme dit précédemment, Charlie mensuel, série originelle, géré par les Editions du Square, connaissait des difficultés existentielles qui l'ont amené à s'interrompre en septembre 1981 (N°152). En avril 1982, Charlie mensuel, tel le phœnix, renaît de ses cendres encore fumantes et le numéro 1 avec Snoopy sur la couverture, comme signal d'un retour aux fondamentaux. En effet, les éditions Dargaud qui avaient eux aussi des problèmes avec leur vaisseau-amiral Pilote, décident de racheter le titre en essayant de garder une grande partie des auteurs qui avaient fait le succès et l'originalité de jadis du défunt Charlie. On y retrouve les BD américaines de l'âge d'or: Peanuts, Andy Capp, Fosdyke Saga, Popeye et les poids lourds français: Pichard, Wolinski, Florence Cestac, Cabu, Loisel, Loup, Golo et Frank, Hugot, Jean-Louis Hubert, Lionel Bret, Dimitri et surtout Gébé qui fait un grand retour avec une série longue, le "Service des cas fous".
Dans le vieux Charlie, Willem qui avait succédé à Wolinski comme rédacteur en chef n'est plus là, il est remplacé par Mandryka pendant vingt numéros avant d'être à son tour remplacé par Philippe Mellot. Mais là, c'est encore une autre histoire: les couvertures ne sont plus dessinées et affichent maintenant des Pinups sexy et aguicheuses comme si la BD dorénavant n'était plus qu'un truc de mecs, pour les mecs. Il y avait même la playmate (La Belle du mois) que les ados boutonneux pouvaient détacher et punaiser au-dessus de leur lit. Maman chat n'y retrouvait plus ses chatons. Soyons justes, le virage pin-up avait été accepté par Mandryka dès le numéro 4 mais ses pinups américaines avaient plus de classe que par la suite.