Charlie mensuel n°24_janvier 1971 - page 12 - Jo Praxitèle |
Charlie mensuel n°24_janvier 1971 - page 13 - Jo Praxitèle |
Charlie mensuel n°24_janvier 1971 - page 14 - Jo Praxitèle |
Charlie mensuel n°25_février 1971 - page 58 - Storyboard pour un film underwater |
Charlie mensuel n°25_février 1971 - page 59 - Storyboard pour un film underwater |
Charlie mensuel n°27_avril 1971 - page 58 - Couplé |
Charlie mensuel n°27_avril 1971 - page 59 - Couplé |
Charlie mensuel n°28_mai 1971 - page 45 - Sans titre (miroir) |
Charlie mensuel n°29_juin 1971 - page 50 - Ombres en été |
Charlie mensuel n°29_juin 1971 - page 51 - Ombres en été |
Charlie mensuel n°31_août 1971 - page 46 - Western Sad Ballad |
Charlie mensuel n°31_août 1971 - page 46 - Western Sad Ballad |
Jeune amateur de Charlie en janvier 1972, dans le numéro 24, je tombe sur une BD surprenante de trois pages à lire verticalement mais également en pleine page. Il n'y a pas de texte et ça ressemble à une bande de film de cinéma avec de toutes petites images format 24 x 36 ou presque. Il y a de petites variations de l'une à l'autre, une transformation progressive et radicale. Avec l'arrivée de l'informatique, quinze à vingt ans plus tard on appellera ça du 'morphing' dans les animations vidéo. La BD a pour titre "Jo Praxitèle" et est signée par un certain Barbe. Praxitèle est, nous dit Wikipédia, le premier sculpteur grec à avoir représenté le nu féminin et qu'il était tombé amoureux de son modèle. Jo, ça fait plutôt 'marlou' ou mauvais garçon. La BD de Barbe c'est tout ça ensemble.
Et Barbe, toujours avec ces mêmes ingrédients, va recommencer encore et encore son cinéma dans les numéros suivants de Charlie, puis de L'écho des Savanes, de Mormoil, de Pilote et autres revues d'humour et de BD de l'époque. J'ai appris récemment que Barbe était son vrai nom et qu'il se prénommait André-François et qu'il était mort en 2014 après une carrière bien remplie. J'ai constaté aussi qu'il est catalogué 'dessinateur érotique', ce qui est très réducteur, ses BD sont pleines de filles très bien dessinées et souvent dévêtues mais il y a bien plus que ça: c'est plein de retenue, d'inventions graphiques et d'ironie bon enfant. J'ai adoré et j'adore encore. Une première salve avec les histoires de six mois de Charlie mensuel de janvier à août 1971.