Affichage des articles dont le libellé est Kesselring. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Kesselring. Afficher tous les articles

vendredi 20 septembre 2019

L'aventure facebook 56

page facebook du 27-08-2019



































Et maintenant la version "Crumbland" de Kesselring, même nombre de pages mais comme le tiercé dans le désordre. Images parasites et réflexions sans fondement tout le long de l'histoire. (pages 6 à 39 de l'album)

L'aventure facebook 53

page facebook du 27-08-2019
Actuel N°50_janvier 1975 - page 73 R Crumb présente R Crumb - page 46 Crumbland 1975


Actuel N°50_janvier 1975 - page 74 R Crumb présente R Crumb - page 47 Crumbland 1975

Actuel N°50_janvier 1975 - page 75 R Crumb présente R Crumb - page 48 Crumbland 1975

Head Comix 1971 page 33 - Crumbland 1975 page 53

Head Comix 1971 page 34 - Crumbland 1975 page 54

Head Comix 1971 page 35 - Crumbland 1975 page 55


Actuel N°38_janvier 1974 - page 58 Patricia Pig Patricia fait des courses - page 68 Crumbland 1975


Actuel N°38_janvier 1974 - page 59 Patricia Pig Patricia fait des courses - page 69 Crumbland 1975

Actuel N°30_avril 1973 - page 24 Helene Peppe reste à la maison - La crème de Crumb 2012 pages 207-208

Crumbland toujours, quelques histoires pour montrer les écarts entre du Crumb et du Kesselring. "R. Crumb présente Robert Crumb" ou "comment s'approprier même une histoire sans paroles ou presque". (A gauche Actuel n°50 de janvier 1975 et à droite Crumbland.) "Abstract Expressionist Ultra Supermodernistic Comics" deuxième exemple de contresens absolu ou "comment mettre des textes sur une création entièrement graphique". (A gauche Head Comix d'Actuel en 1971 et Crumbland 1975.) "Patricia Pig fait ses courses" ou "comment bidouiller des planches et des dialogues tout en mettant des réflexions personnelles dévalorisantes". (A gauche Actuel n°38 de janvier 1974 et Crumbland 1975 à droite).
Et pour ne pas être trop manichéen on termine sur une autre Patricia Pig bidouillée et recomposée par Actuel en 1973. Deux planches originales noir et blanc en deviennent une seule en couleurs: "Hélène reste à la maison/Patricia Pig reste à la maison". A gauche version Actuel et au centre et à droite La crème de Crumb chez Cornélius 2012.

L'aventure facebook 52

page facebook du 27-08-2019
"Crumbland et autres pécadilles" chez Kesselring éditeur 1975 - couverture complète


"Crumbland et autres pécadilles" chez Kesselring éditeur 1975 - pages 2 et 3

"Crumbland et autres pécadilles" chez Kesselring éditeur 1975 - pages 78 et 79


Actuel N°49_décembre 1974 - page 37 "Bienvenue à Crumbland" illustration noir et blanc 

avec couleurs arbitraires




Retour sur Crumb. En 1975, un éditeur suisse, Kesselring, sortait un album intitulé "Crumbland, et autres pécadilles" qui reprenait des histoires plus ou moins anciennes de Crumb qui avaient été déjà publiées en français par Actuel, avec des inédites plus récentes, faites à quatre mains par Crumb et sa compagne Aline Kominsky. Le titre s'inspirait d'un dessin de Crumb publié dans Actuel n°49 de décembre 1974 : "Bienvenue à Crumbland" qui montrait un parc à thème, genre Disneyland avec les personnages célèbres des BD de Crumb. Offre alléchante, mais à l'intérieur, quelle déception : les traductions étaient fantaisistes et surtout vampirisées par des propos qui se voulaient cool, branchés et par-dessus tout surfaient sur une vague graveleuse qui déferlait sur tout l'album et n'importe quelle histoire. Si l'impression et la typo était de meilleure qualité que celle d'Actuel, la mise en page était émaillée de petits dessins et réflexions stupides de la part de la rédaction ou de l'éditeur. L'histoire avec Aline Kominsky a été vidée de ses dialogues originaux pour des élucubrations d'on ne sait qui et qui étaient soit disant tirées du dernier livre de Théophraste Épistolier, un chroniqueur de BD à la mode à l'époque qui s'appelait pour l'état civil Yves Frémion. Les planches de Crumb/Kominsky transformées n'ont pas été publiées dans l'ordre des auteurs originaux pour mieux coller aux délires de l'éditeur. Bref, un massacre. Il ne restait pas grand-chose de Crumb hormis ses dessins piqués ici et là et assaisonnés à toutes les sauces, même à des gravures du XIX° siècle avec un humour digne de l'almanach Vermot.