mercredi 1 avril 2020

La tentative Blogger 77

Pétillon on y revient. On avait vu, il y a quelque temps déjà, son travail avec Got sur "Le Baron noir" et "Gomard et Kolabuc". On va voir maintenant ses débuts à Pilote, en 1972, et à L'Echo des Savanes, à partir de 1975. Jack Palmer n'avait pas encore pris sa forme définitive, il n'était d'ailleurs pas présent dans les premières histoires. Il y avait par contre le "Docteur Miracle" qui était là sous forme de strips et qui testait la première manière graphique de Pétillon et son premier humour caustique (comme la soude). Les personnages étaient tout en tête et surtout en nez. A l'époque, René Pétillon admirait "Mad", la revue américaine humoristique de bandes dessinées des années 50-60, à laquelle il va essayer, dans un premier temps, de rendre hommage appuyé à travers Palmer ou Sherlock Holmes. La première histoire publiée dans Pilote, "Voir Naples et mourir", en juillet 1972, n'est pas dans cette veine mais plutôt dans celle de son "Docteur Miracle" qui y fait une apparition au début. Pétillon n'a pas encore le métier bien en mains et les bulles de texte sont assez difficiles à lire mais l'esprit Pétillon est déjà là, si on se donne la peine de tout déchiffrer. Les strips du Docteur Miracle seront pour un prochain post.

Pilote n° 664_27 juillet 1972 - page 16 - Voir Naples et mourir

Pilote n° 664_27 juillet 1972 - page 17 - Voir Naples et mourir

Pilote n° 664_27 juillet 1972 - page 18 - Voir Naples et mourir

Pilote n° 664_27 juillet 1972 - page 19 - Voir Naples et mourir

Pilote n° 664_27 juillet 1972 - page 20 - Voir Naples et mourir

Pilote n° 664_27 juillet 1972 - page 21 - Voir Naples et mourir

En avril 1975, après avoir fourbi ses armes et fait ses classes pendant deux ou trois ans à Pilote, Pétillon entre à L'Echo des Savanes pour longtemps et place des histoires directement inspirées de celles de Willy Elder et Harvey Kurtzman, comme "Terreur sur le Tyrannic". Une superproduction de douze pages avec un casting d'enfer très hétéroclite avec Jeanne Moreau, Frank Sinatra, Orson Welles ou Salvador Dali. 
L'Echo des Savanes n° 12_avril 1975 - page 24 - Terreur sur le Tyrannic

L'Echo des Savanes n° 12_avril 1975 - page 25 - Terreur sur le Tyrannic

L'Echo des Savanes n° 12_avril 1975 - page 26 - Terreur sur le Tyrannic

L'Echo des Savanes n° 12_avril 1975 - page 27 - Terreur sur le Tyrannic

L'Echo des Savanes n° 12_avril 1975 - page 28 - Terreur sur le Tyrannic

L'Echo des Savanes n° 12_avril 1975 - page 29 - Terreur sur le Tyrannic

L'Echo des Savanes n° 12_avril 1975 - page 30 - Terreur sur le Tyrannic

L'Echo des Savanes n° 12_avril 1975 - page 31 - Terreur sur le Tyrannic

L'Echo des Savanes n° 12_avril 1975 - page 32 - Terreur sur le Tyrannic

L'Echo des Savanes n° 12_avril 1975 - page 33 - Terreur sur le Tyrannic

L'Echo des Savanes n° 12_avril 1975 - page 34 - Terreur sur le Tyrannic

L'Echo des Savanes n° 12_avril 1975 - page 35 - Terreur sur le Tyrannic

En juillet 1975, L'Echo va publier en feuilleton "Le chien des Basketville" sur une trentaine de pages, qui tout le monde l'aura compris est une parodie délirante du "Chien des Baskerville" de Conan Doyle et ... du Tintin d'Hergé.
L'Echo des Savanes n° 13_juillet 1975 - page 15 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 13_juillet 1975 - page 16 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 13_juillet 1975 - page 17 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 13_juillet 1975 - page 18 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 13_juillet 1975 - page 19 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 13_juillet 1975 - page 20 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 13_juillet 1975 - page 21 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 14_septembre 1975 - page 49 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 14_septembre 1975 - page 50 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 14_septembre 1975 - page 51 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 14_septembre 1975 - page 52 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 14_septembre 1975 - page 53 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 14_septembre 1975 - page 54 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 14_septembre 1975 - page 55 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 14_septembre 1975 - page 56 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 15_novembre 1975 - page 27 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 15_novembre 1975 - page 28 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 15_novembre 1975 - page 29 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 15_novembre 1975 - page 30 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 15_novembre 1975 - page 31 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 15_novembre 1975 - page 32 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 15_novembre 1975 - page 33 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 15_novembre 1975 - page 34 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 16_janvier 1976 - page 41 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 16_janvier 1976 - page 42 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 16_janvier 1976 - page 43 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 16_janvier 1976 - page 44 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 16_janvier 1976 - page 45 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 16_janvier 1976 - page 46 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 16_janvier 1976 - page 47 - Le chien des Basketville

L'Echo des Savanes n° 16_janvier 1976 - page 48 - Le chien des Basketville



mardi 24 mars 2020

La tentative Blogger 76

"Aujourd'hui le monde est mort. Ou peut-être hier je ne sais pas" était le titre d'une exposition brillante, au Palais de Tokyo, à Paris, en 2014, d'Hiroshi Sugimoto. Le titre de l'exposition était lui-même une référence à la première phrase de 'L'étranger' de Marcel Camus : "Aujourd'hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas". Aujourd'hui Albert Uderzo est mort. Et dans ma tête, ça je le sais, c'est à la fois un monde et une maman qui s'en vont. Le deuxième père d'Astérix s'en est allé. Astérix, c'était un univers incroyable que j'avais découvert très tôt dans 'le Pèlerin' que des copains achetaient et où on lisait ensemble une ou deux pages de la "La Serpe d'or", semaine après semaine, dans le milieu des années 60. Ensuite c'est dans Pilote que je le retrouvais, j'achetais immédiatement l'album nouveau, lors de sa parution, et je les ai toujours collectionnés d'années en années. Mes éditions originales ont été lues et relues par toute la maison, ont été prêtées, abimées, détériorées et perdues, je les ai aussi rachetées pour mes enfants qui en ont fait à leur tour une grande consommation. Bien sûr, il y avait l'humour intelligent de Goscinny mais les dessins d'Uderzo, c'était quelque chose. Quelle virtuosité, quelle élégance, entre Disney et Achille Talon, Uderzo dessinait comme personne les belles gauloises et les vieux roublards, parfois on retrouvait au détour d'une page Sean Connery ou Pierre Tchernia plus vrais que nature et surtout les romains volaient plus vite que leurs sandales. Mais vous connaissez tout ça autant que moi alors pour faire dans le moins connu tout en étant pas si éloigné que ça d'Astérix j'ai pensé que "Oumpah-Pah contre Foie-malade" un vieil album broché de 1967, que j'ai acheté en 1977, serait bien venu pour lui rendre hommage. Oumpah-Pah paraissait dans le journal Tintin entre 1961 et 1962. C'était aussi une série avec René Goscinny et ça ressemblait beaucoup par le dessin et l'humour à Astérix. Ça racontait les aventures d'un indien géant et paisible avec son compagnon perruqué, le chevalier Hubert de la Pâte Feuilletée, un peu Dernier des Mohicans, un peu Blek le roc pour les lieux et l'époque. Foie-malade était un chef indien fourbe de la tribu des Yeux Pochés et avait un petit peu l'allure d'Agecanonix. L'album était court, trente-deux pages et c'était le dernier de la série de cinq volets. Notre monde n'est pas très en forme en ce moment non plus, et c'est un peu plus que le Foie malade. So long Albert...

Dessin d'Uderzo pour Schtroumpf n° 23_1974 - page 36