On passe de C (Crumb) à G comme Got. En 1978, L'Echo des Savanes, première version cherche un nouveau souffle. On est en plein mouvement Punk, fini les hippies fleuris et les bons sentiments sirupeux, on provoque, on maltraite. L'avenir n'est plus rose, il n'est même pas noir ou gris, il n'existe plus ; No Future est son maître mot. Après la musique, le phénomène gagne les arts plastiques et la BD. En France, promue par Actuel et les Humanoïdes Associés (Métal Hurlant), une nouvelle esthétique commence à poindre faite de trouvailles expérimentées dans des fanzines, de décalques de photographies, de surfaces saturées et de traits tremblotants et nerveux. Les récits sont minimalistes mais surtout rarement linéaires. Dans ce tourbillon, un groupe assez informel de dessinateurs émerge, il se nomme Bazooka et ses héros sont des étudiants des Beaux Arts de Paris : Kiki Picasso, Olivia Clavel, Loulou Picasso, Lulu Larsen et Jean Rouzaud. Ils occupent le terrain éditorial et s'installent dans les magazines de BD et d'humour avant ou en même temps qu'ils créent leurs propres publications. Evidemment passé la fraicheur et la surprise de la nouveauté, il faut tenir et c'est là que les choses se gâtent. Les journaux qui les accueillent plongent assez rapidement, les lecteurs ne suivent pas. L'Echo des Savanes en subira lui aussi les effets négatifs et se séparera de ces collaborateurs encombrants.
Toute cette introduction pour expliquer les allusions hostiles de Got dans ses histoires de l'époque à Rouzaud ou à d'autres dictateurs graphiques de Bazooka.
A l'époque, des thématiques traversent le journal et Got s'y colle : L'Utopie, le pouvoir, l'amour, la cuisine avec une approche toute Gotienne bien plus noire que punk.
Lorsqu'elles ont été reprises dans l'album "Images en cage" chez Futuropolis en 1980, il y a eu quelques modifications. A vous de découvrir si cela est infime, subtil ou radical.
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L'Echo des Savanes N°38 - février 1978 - page 52 |
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L'Echo des Savanes N°38 - février 1978 - page 53 |
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L'Echo des Savanes N°39 - mars 1978 - page 38 |
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L'Echo des Savanes N°39 - mars 1978 - page 39 |
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L'Echo des Savanes N°39 - mars 1978 - page 40 |
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L'Echo des Savanes N°39 - mars 1978 - page 41 |
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L'Echo des Savanes N°40 - avril 1978 - page 05 - Images en cage - page 07 |
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L'Echo des Savanes N°40 - avril 1978 - page 06 - Images en cage - page 08 |
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L'Echo des Savanes N°40 - avril 1978 - page 07 - Images en cage - page 09 |
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L'Echo des Savanes N°40 - avril 1978 - page 08 - Images en cage - page 10 |
Pour "La Jungle c'est plus ce que c'était", dans l'album, il y a seulement des hâchures en plus mais pour "La cuisine est un lieu de rencontre", l'histoire est amputée des deux premières planches. Le titre reprend les mots d'une des bulles de la dernière planche et devient "Non, non et non"
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L'Echo des Savanes N°41 - mai 1978 - page 63 - Images en cage - page 53 |
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L'Echo des Savanes N°42 - juin 1978 - page 13 |
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L'Echo des Savanes N°42 - juin 1978 - page 14 |
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L'Echo des Savanes N°42 - juin 1978 - page 15 - Images en cage - page 16 |
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L'Echo des Savanes N°42 - juin 1978 - page 16 - Images en cage - page 17 |
On termine par un coup de foudre qui finit pas trop bien.
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L'Echo des Savanes N°44 - septembre 1978 - page 12 - Images en cage - page 18 |
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L'Echo des Savanes N°44 - septembre 1978 - page 13 - Images en cage - page 19 |
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L'Echo des Savanes N°44 - septembre 1978 - page 14 - Images en cage - page 20 |
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L'Echo des Savanes N°44 - septembre 1978 - page 15 - Images en cage - page 21 |
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