"Mes réalités numériques quasi virtuelles" ou "Mes compulsifs computeurs"
N°6 : Le PC Gigabyte Poséidon 310
Mon dieu de
la mer avait à la fois la plasticité
grecque et le design sobre et classieux plus nordique avec une découpe en
façade qui rappelait un peu le trident de Neptune. Je l'avais fait assembler en
août 2012, chez Micro Concept, et on me l'avait mitonné spécialement selon mes
désidératas : comme toujours, j'avais demandé qu'on augmente la mémoire vive au
maximum de ce que pouvait supporter la carte-mère et de l'équiper de gros disques
durs. J'avais insisté pour qu'on ne me mette rien d'autre que Windows 7, les
problèmes de Windows 8 et 8.1 étant déjà légendaires. Les écrans à tube
cathodique disparaissaient sur toute la planète et j'ai adopté comme moniteur
une télévision Samsung TFT, une dalle Synchromaster T220 de 22 pouces. Le 16/9°
du cinéma devenait mon quotidien, la haute définition me permettait d'afficher
plusieurs dizaines d'icônes sur le bureau et des fonds d'écran à tomber.
J'aurais dû me méfier davantage de son homonymie avec le célèbre film
catastrophe de 1972, "L'Aventure du Poséidon" où un paquebot était
retourné comme une crêpe et où les acteurs pataugeaient dans les profondeurs du
navire pendant près de deux heures. Les premiers déboires arrivèrent dès la
première année. Toute cette haute définition était gourmande en puissance et je
me suis rendu compte que la carte-mère qu'on m'avait installée était une carte
vieillissante qui était à son maximum ou presque et qu'il y avait également un
problème de barrettes de mémoire. Un peu plus tard, ce fut un disque dur qui a
agonisé. Heureusement, j'étais aguerrit aux pertes de données depuis la
préhistoire de mes Atari et j'avais pris l'habitude de systématiquement sauvegarder
l'essentiel sur des disques durs différents, du coup, je n'ai perdu que peu de
choses.
C'est malgré
tout avec cette machine, contre laquelle je pestais souvent, que j'ai débuté
mes premières mini vidéos accompagnants les vœux pour la nouvelle année. Des
images compilées et agrémentées de sons dans Windows Movie Maker et que je
chargerais plus tard dans ma chaine YouTube.
C'est à
cette époque également, que j'avais fait l'acquisition d'un petit logiciel qui
me permettait de récupérer sur Internet les courtes vidéos "d'Arte créative"
comme "Blow Up", sur le cinéma, ou "BiTS", sur la culture
numérique, ou encore des courts-métrages de "Court-circuit", sur
l'animation dans toutes ses variantes et plein d'autres mini-séries web humoristiques
ou caustiques.
La seule photo retrouvée de mon Poséidon. Elle date du 18 avril 2013. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire