samedi 7 janvier 2023

Aventure Facebook du 7 janvier 2023

 Mes déclencheurs expresso. What else!

N°2 : Le jetable panoramique Fuji G 400 ASA – format 135 - 1996

La rentrée de septembre 1996 commençait bien. Pierre-Jean, le philosophe, nous avait embarqué dans le projet Thalès, une semaine en autonomie créative dans le Dévoluy, au refuge des  Sauvas, au pied du Pic de Bure, avec une vingtaine d'élèves volontaires, deux surveillants et Jacques, le physicien astronome et son télescope. Moi, je m'occupais de la partie Land Art et par conséquent de la photographie. Mes Nikon étaient à la disposition des élèves pour garder une trace de leurs productions plastiques et j'avais acheté aussi un appareil-photo jetable panoramique de chez Fuji, pour les photos de paysages.

Bien entendu, les lentilles en plastique du jetable étaient bien loin de pouvoir rivaliser avec celles du verre traité des objectifs Nikkor mais le format très cinémascope apportait incontestablement un plus en concentrant le regard sur la disposition de quelques éléments choisis dans l'immensité, une sorte de conjonction, un alignement de planètes comme on dirait en astrologie. Le format panoramique n'était pas mal non plus pour les photos de groupe de type brochette.

Par contre, l'altitude n'a jamais été  mon point fort et le dernier dénivelé lors de l'ascension vers la station astronomique du Pic de Bure a été redoutable pour mon image de prof fringant, dans l'esprit  des élèves. La montée avait duré trois heures et demie depuis Les Sauvas, j'avais joué comme les autres accompagnateurs un peu le rôle de chien de berger en allant chercher les élèves qui trainaient la patte ici et là sans manifester de faiblesse particulière. On amorçait le dernier tronçon à deux cents ou trois cents mètres des neiges éternelles et ça m'est tombé dessus comme la foudre. Impossible de mettre un pied devant l'autre, j'étais KO debout, mon cœur battait comme un fou, l'air me manquait, terrassé, je me suis assis au milieu du chemin puis allongé sur mon sac à dos, en nage. Des élèves puis des collègues sont revenus vers moi, je ne pouvais pas leur faire ça, gâcher leur ballade si près du but. Tout le monde y allait de son conseil, de sa recette et finalement la surveillante a trouvé la solution : j'avais un litre de Coca dans mon sac, elle m'en a servi un verre. Une fois bu, j'ai presque immédiatement retrouvé mes forces et j'ai pu reprendre presque normalement le chemin vers le plateau à 2100 mètres où les antennes paraboliques de l'IRAM nous attendaient, pointant vers le cosmos à l'écoute des étoiles.


Quelques photos panoramiques prises pour le projet Thalès, en bas toute l'équipée au refuge des Sauvas, le jour de l'arrivée.

Quelques autres photos panoramiques prises depuis le plateau avec les antennes et les installations scientifiques. La photo au format plus classique fut prise au Nikon FM. A l'arrière plan, les fichiers des scans des négatifs du jetable.

25 septembre 1996 - Nikon FM - couleurs papier - 14 Les antennes du plateau du Pic de Bure et le bivouac des grimpeurs.

25 septembre 1996 - Nikon FM - couleurs papier - 15 Une des antennes du plateau du Pic de Bure.

25 septembre 1996 - Nikon FM - couleurs papier - 16 Les antennes du plateau du Pic de Bure.

25 septembre 1996 - Nikon FM - couleurs papier - 17 Les antennes du plateau du Pic de Bure.

25 septembre 1996 - Nikon FM - couleurs papier - 30 Arrivée d'un petit groupe au plateau du Pic de Bure.

25 septembre 1996 - Nikon FM - couleurs papier - 32 Arrivée d'un petit groupe au plateau du Pic de Bure.

25 septembre 1996 Jetable panoramique - 10 Au bord du plateau du Pic de Bure.

25 septembre 1996 Jetable panoramique - 17 Le haut du pierrier en redescendant du Pic de Bure.

25 septembre 1996 Jetable panoramique - 18 La vallée du Dévoluy.

25 septembre 1996 Jetable panoramique - 25 Le sommet du Pic de Bure ennuagé.

















vendredi 6 janvier 2023

Aventure Facebook du 3 janvier 2023

 "Mes déclencheurs expresso". What else!

N°1 : Minolta Weathermatic A – format 110 - 1984

De passage en Martinique, Bruno nous avait prêté son appareil photo étanche Minolta, le Weathermatic A. Il était tout petit, tout beau, tout jaune et noir comme le matériel de la Spirotechnique très visible pour le retrouver si par malheur on l'égarait au milieu des algues. Il était équipé d'une dragonne et d'un bracelet qui permettait de libérer les mains pour la nage.

Les fonds marins de la Martinique étaient un enchantement de vie aquatique : des poissons multicolores, des algues de toutes formes et de toutes tailles rivalisaient avec des coraux aussi séduisants morts que vivants. A nous, le Monde du silence, le Commandant Cousteau et Louis Malle allaient pouvoir aller se rhabiller. J'allais magnifier les trésors visuels de notre plage favorite de sable noir à l'Anse Ceron près du Prêcheur avec cet outil submersible. L'eau caraïbe étant particulièrement chaude, pas besoin de combinaison de plongée, de ceinture de plomb et de tout cet attirail encombrant et bridant, ça allait le faire, c'était sûr.

J'ai acheté une pellicule agfacolor format 110 de vingt-quatre poses, enfilé mes palmes et mon masque et plouf ! C'était encore plus beau que d'habitude ce jour-là. J'ai visé, cadré, déclenché une vingtaine de fois, j'ai fini la pellicule et j'ai donné à développer le film. Lorsque j'ai récupéré mes tirages au labo photo quelques jours plus tard, une claque ne m'aurait pas fait plus mal. Les photos étaient sombres, verdâtres, peu contrastées, granuleuses, une horreur qui n'avait rien à voir avec les fonds sublimes que j'avais 'clichetés' et immortalisés.

J'ai appris, un peu plus tard, que la photo sous-marine nécessitait des lampes très puissantes pour éclairer correctement une épaisseur d'eau de quelques mètres et que ce critère était bien plus important que l'étanchéité du boitier. Cette pellicule fut heureusement ma seule et unique contribution au vaste monde de la photo sous-marine.



La seule et unique pellicule réalisée avec le Minolta Weathermatic A. Bande du haut : premières prises de vue avec des images prises au Sud de la Martinique, bandes du milieu et du bas : les fonds de l'anse Céron au Nord de la Martinique.

Béatrice au bureau dans la case créole de Desbrosses-la vallée à Fort-de-France.

Au fond, le rocher du Diamant et le morne Larcher vus de la plage des Salines.

La plage des Salines vue depuis la mer.

Jacques a attrapé un poisson à la main, photo de Béatrice.

Jacques et son poisson, photo de Béatrice.

lundi 2 janvier 2023

Aventure Facebook du 31 décembre 2022

 "Mes déclencheurs de boulimie imagière" ou "Donnez-nous aujourd'hui nos clichés quotidiens"

N°17 : Smartphone Samsung Galaxy A51 – 2021-2023
Dernier outil imagier en date, mon téléphone acheté en mars 2021. C'est en quelque sorte mon Polaroid actuel, mon carnet de croquis électronique toujours dans mon sac, toujours prêt pour un memo utilitaire ou pour capter une composition sympa au cours d'une déambulation dans la ville ou ailleurs. C'est le successeur des smartphones Asus et HTC que Chloé m'avait offert lorsqu'elle changeait de téléphone mais avec une bien meilleure qualité d'image.
Une bien meilleure qualité de prises de vue aussi, avec des fonctions qui n'existent pas dans mon Nikon sophistiqué comme le choix du format (le plein écran, le 16/9 ou plus classique le 4/3), le choix de la netteté optimum avec un simple toucher de l'écran, la fonction scanner pour photographier des affiches ou des textes, le parallélisme avec le sujet, les panoramiques ou la vidéo. Il existe encore une foule d'autres possibilités que je n'utilise pas comme les expositions multiples ou les vidéos en "single take" (petits montages audiovisuels automatiques avec des mises en scènes épileptiques sonorisées et un peu irritantes). Pour ce qui est de la qualité de l'image, cela reste un téléphone et les possibilités de photo de nuit ou en luminosités réduites, ou davantage encore, les zooms, sont à des années lumières de celles de mon D700 avec son AF-S 28/300mm.
Quoi qu'il en soit, le A51 reste la cheville ouvrière d'un certain nombre de mes séries précédentes ou encore en cours, ici sur Facebook, comme "Asphalt Jungle", "Bons plans", "Etagères", "Morning postcards" et aussi quelques "Brian" de loin en loin. Bien sûr, c'est lui le seul outil de mes "images qui bougent un peu" et des courts séjours hors de la maison.
Avec ce numéro 17 s'achève momentanément la série de "Mes déclencheurs de boulimie imagière", encore que… des histoires de quelques autres déclencheurs secondaires sont à venir, celles des appareils prêtés ou arrivés occasionnellement dans ma vie pour un temps plus ou moins long et que j'appellerai "Mes déclencheurs expresso". What else!


Parmi les premiers essais : échafaudages Boulevard Longchamp, 16 juillet 2021, La nouvelle serrure de l'immeuble et les fenêtres du toit et de la cave, 3 juillet et 4 octobre 2021.

Tous premiers essais dans la maison les 28 mars, 22 avril, 29 juillet 2021, et d'autres 23 et 25 janvier 2022 et exposition au FRAC de Gerda Steiner & Jörg Lenzlinger "Copain" avec des pains colorés, le 15 octobre 2021.

Essais de la fonction scanner : dans la chambre, le 22 avril 2021 et catalogue des Rencontres d'Arles de 2011, le 28 décembre 2022.

Essais de la fonction panorama dans l'appartement, le 22 avril 2021.

Essais de la fonction vidéo avec une lessive, le 6 octobre 2021 et une déambulation à Lorient, le 21 septembre 2021.

Images postées sur Facebook :
Morning Postcards, sur la Croisette, 3 février 2022, palmiers devant La Timone, 4 juillet 2022, Brian, Bons plans et étagères, du 23 au 28 janvier 2022.


samedi 24 décembre 2022

Aventure Facebook du 22 décembre 2022

"Mes déclencheurs de boulimie imagière" ou "Donnez-nous aujourd'hui nos clichés quotidiens"

N°16 : Nikon D700 reflex numérique et le Nikkor AF-S 28-300mm 3,5-5,6 – 2011-2023

C'est avec la tête dans le guidon : la préparation de mes cours d'Arts Plastiques et d'Histoire de l'Art pour mes élèves de Thiers, la bagarre avec l'administration du Lycée pour récupérer la salle spécialisée spoliée à mon arrivée dans l'établissement que j'aurais dû réfléchir à l'achat de mon Nikon numérique. J'avais attendu plusieurs années après l'annonce de la fabrication par Nikon d'un reflex numérique plein format (FX), puis ensuite la sortie de l'appareil photo qui allait enfin me permettre de renouer avec mes objectifs favoris de mes Nikon argentiques. Du coup, je n'avais pas trop de temps à consacrer pour l'achat de l'animal et c'est Béatrice qui s'y est collée. Elle a consulté les différents avis sur Google et, en fonction de nos moyens, son choix s'est porté sur le D700 associé au zoom Nikkor AF-S 28-300mm 3,5/5,6. Je n'étais pas très chaud pour les zooms et  je comptais surtout utiliser mes focales fixes réputées pour avoir un meilleur piqué. Elle avait lu que ce caillou Nikkor était une perle et moi je n'y voyais simplement une alternative au transport fastidieux de mon parc d'objectifs. Le boitier était disponible à la Fnac et nous avons dû commander le zoom qui est arrivé quinze jours plus tard. Cela m'a donné le temps d'essayer mes objectifs fixes et j'étais un peu déçu par mes premiers clichés avec mes 24, 55, 135 et mon Micro-Nikkor. En réalité lorsque le zoom est arrivé, il m'a fait oublier totalement mes objectifs favoris pour ce tout en un qui faisait en plus automatiquement une mise au point particulièrement précise.

Comme je n'avais pas le temps de lire les manuels d'utilisation de plus de 500 pages, j'ai été aussi très surpris par le fait que le D700 créait des fichiers en double : des ".JPG" et des ".NEF" (RAW). Stupidement, pendant plus d'un mois je n'ai gardé que les jpeg et jeté ces fichiers RAW qui me prenaient de la place sur mon disque dur sans savoir que c'étaient les plus importants, en quelque sorte les négatifs du numérique.  C'est après avoir croisé Patrick Box, le premier de mes photographes des Ateliers de Diderot, lors d'un vernissage, que j'ai compris l'utilité des RAW et appris comment corriger les images sur Photoshop. Depuis, je garde tout et retourne à la source si besoin.

Mon autre couac de démarrage, c'était le réglage de la sensibilité de la prise de vue. Habitué aux 200 ou 400 asa de mes pellicules argentiques, j'avais choisi ce type de sensibilité mais mes photos étaient souvent sous exposées, surtout lors de prises de vue en intérieur pour les expositions artistiques. Je me suis rendu compte qu'en intérieur 1600 asa convenaient mieux pour éviter les bougés. C'est la gradation que j'ai fini par adopter pour l'ensemble de mes photos quelles qu'elles soient, intérieures ou au soleil et je corrige systématiquement à partir des fichiers RAW. La définition annoncée du D700 était de 12 millions de pixels par image mais contrairement à mes Olympus précédents, il ne pouvait pas prendre de vidéo.

Le D700 a commencé sa première année par une avalanche de cinq mille photos et cela a continué comme ça pendant les six ou sept années qui ont suivies avant de se ralentir vers 2017. Les rendez-vous artistiques ont continué à être couverts : Biennales et Rencontres, œuvres et expositions en tous genres avec cartels ou sans. Une utilisation intensive et usante mais le Nikon répondait toujours présent avec son jeu de deux batteries et sa super carte mémoire qui pouvait emmagasiner près de neuf cent clichés avant d'être déchargés. Depuis 2017, et notre dernière Biennale de Venise des premiers signes de fatigue ont commencé à apparaître au niveau de la peau de caoutchouc du boitier. Ce fut un premier parement près de l'écran qui s'est détaché du corps arrière de l'appareil, disparu lors d'une soirée à Trieste. Puis ce fut le tour de toute la partie avant de se décoller du boitier, effet incroyable, la peau avait grandi de deux à trois millimètres. J'ai voulu déposer l'appareil chez un réparateur qui m'a dit que c'était un phénomène fréquent sur ce modèle, que ce n'était rien qu'il fallait le recoller avec de la colle Pattex et couper proprement avec des ciseaux le trop plein de caoutchouc. J'ai essayé de le faire.

Depuis les premières années déjà, la porte latérale de caoutchouc masquant les prises de connexion s'était elle aussi agrandie et n'arrivait plus à être contenue dans son logement, il y a quelques mois,  après toutes ses années de ballotement, la charnière souple a fini par se taillader et j'ai décidé d'arracher totalement la porte et de couper les bavures de matière en laissant les prises apparentes en permanence.

Un autre ennui récurrent, vient du capteur qui attrape des poussières qui se voient sur les photos avec un ciel bleu uni. Là aussi, le conseil du réparateur est logique : il faut retirer l'objectif, remonter le miroir et souffler de l'air pour chasser les poussières les plus grosses qui se sont déposées sur le capteur. Pour les plus petites, il n'y a rien à faire si ce n'est corriger les images sur un logiciel de traitement d'image.

Mais la qualité que j'admire par-dessus tout dans cet appareil, c'est sa solidité. Dès les premiers essais, il a subit des chocs plutôt violents qui lui ont laissé des cicatrices définitives mais qui n'ont nuit en rien à son fonctionnement. Un premier impact de l'objectif contre le lave-vaisselle a brisé une arrête de métal qui sert de support au pare-soleil sans en empêcher l'accroche et une bague d'aluminium autour de la lentille frontale a été endommagée sans que la lentille n'ait la moindre rayure. Les chocs accidentels ont continué comme ça de loin en loin. Le plus mémorable reste la chute de tout l'appareil lors du spectacle "La nuit magique" du Festival  Interceltique de Lorient au stade du Moustoir, en 2018. Il faut savoir que le bestiau pèse près de deux kilos et qu'il est tombé de presque un mètre de hauteur entre les sièges des gradins sur du béton dans un grand bruit perturbant. Le boitier en fonte d'aluminium et la base en résine polyester ont  été fendus et des petits bouts se sont détachés sous l'impact. Mais, miracle, tout a continué comme si rien ne s'était passé.

Il y a deux ans, je commençais à avoir beaucoup d'images floues et je m'étais rendu compte que les bagues de l'objectif zoom avaient pris du jeu. J'ai amené l'appareil chez un réparateur qui m'a confirmé que Nikon ne fournissait plus les pièces pour les modèles ayant plus de cinq ans. Je lui ai expliqué le problème, il a regardé et m'a dit que le flou devait être provoqué par le jeu de l'objectif. Il a été chercher un simple tournevis cruciforme et a entrepris de resserrer les quatre vis à l'arrière de l'objectif. Super, en quatre tours de mains, tout est rentré dans l'ordre et les photos sont plus nettes que jamais, le Nikon D700 et son zoom étaient repartis pour une prochaine décennie boulimiesque, du moins c'est ce que je souhaite.


Premiers essais du Nikon D700 dans la maison avec les objectifs anciens.

Camera Raw dans Photoshop CS4 et dans Windows. Photo du bassin à Aix le 17 avril 2011.

Parmi les premières photos du Nikon D700, 2011-03-29, une série à l'Opéra de Marseille avec les photos prises en 400 asa (ligne du haut) et les mêmes corrigées en luminosité mais en JPG (ligne au milieu).

Fichiers Raw corrigés. Rencontres d'Arles, le 4 juillet 2011, avec l'expo "A partir de maintenant..." et "Inside Out" de JR, Gabriel Figueroa à l'Eglise des Frères Prêcheurs et quelques autres.

Photo de Trieste la nuit, le 3 août 2017, et de la Biennale de Venise à L'Arsenale, le 11 août 2017.


Deux images prises au FRAC de Marseille avec les élèves de Seconde de Thiers, à l'exposition de Pascale Stauth et Claude Queyrel "Les fantômes de la crique", le 6 février 2015.
Photos prises à la Fête du vent, le 16 septembre 2018.

Premier choc particulièrement violent.

8 août 2018, Images prises à la Nuit magique, Stade du Moustoir à Lorient lors du Festival Interceltique.

Les photos floues (1° colonne) avec l'expo "Les fleurs sauvages", au Couvent, le 30 août 2019, Enki Bilal, à la Criée, le 30 mai 2019, Irwin Wurm, au Musée Cantini, le 16 mai 2019. Les photos nettes (2° colonne), essais dans le magasin de la rue de Rome, le 3 septembre 2019 et deux photos prises le même jour depuis la maison : Echafaudage et grue.

Jacques avec son nouvel appareil, photographe de groupe à Aix_2011-08-09 photo d'Hervé_P1060360 - Le groupe, c'est Eugène et son fils William et avec l'appareil photo, c'est Françoise notre hôte, qui est aussi l'auteur des photos suivantes et de bien d'autres...

Jacques photographie les escaliers de La Friche Belle de Mai le 21 mai 2013ffffffffffffffffffFriche Belle de Mai J.R (134) photo de Françoise.

1 juin 2013 Jacques photographiant "Drop" de Tom Shannon, Château La Coste IMG_0895 Photo de Françoise.

1 juin 2013, Jacques photographie l'installation "Oak Room" d'Andy Goldsworthy au Château La Coste P1050930 - Photo d'Hervé ou Françoise.
14 juillet 2013, départ de Decise de Kawamata Quai de Trinquetaille vers Salins (68) - photo Françoise.

14 juillet 2013, au fil de l'eau, sur le Rhône, de Trinquetaille à Salins de Giraud en accompagnant "Decise" de Kawamata - photo de Françoise.

Génolhac 08 2014 (93) Lozère - photo de Françoise.

25 juin 2017 - Flâneries d'art d'Andréa Ferréol, Aix-en-Provence IMG_2828 - photo de Françoise.

12 mars 2022 - Château La Coste lors de la visite du pavillon de Richard Rogers (44) Photo de Françoise. Jacques devant l'œuvre "Komorebi" de Kengo Kuma.

mercredi 7 décembre 2022

Aventure Facebook du 06 décembre 2022

"Mes déclencheurs de boulimie imagière" ou "Donnez-nous aujourd'hui nos clichés quotidiens"
N°15 : Olympus Camedia SP550UZ bridge numérique – 2008-2010
Nous eûmes deux ans de vie commune agréable et bien remplie avec mon troisième Olympus avant notre rupture de juin 2010. Je le reconnais, monsieur le juge, c'était de mon fait, je quittais le lycée Diderot où j'avais passé dix-sept ans pour un autre, le lycée Thiers, et le matériel de la dotation restait dans l'établissement bien évidemment.
Comme dit précédemment, la transition du 750 au 550 reste très confuse dans ma tête et pourtant l'Olympus 550 était encore mieux que son challenger. Son zoom passait de dix fois à dix-huit fois, son capteur dépassait les sept millions de pixels, il avait un écran de deux pouces et demi donc bien plus large, il prenait aussi des vidéos et surtout il avait un stabilisateur optique intégré qui évitait pas mal de flous… mais pas tous. Il était recouvert de caoutchouc noir pour une très bonne prise en mains et son objectif télescopique en trois segments pouvait s'extraire de près de dix centimètres du boitier. Parmi les premiers essais, en avril 2008, j'inaugurais les premiers "Brian dans la cuisine" sans le savoir.
Signe des temps, évolution des mentalités ou pur hasard, les élèves semblaient moins polarisés par l'image qu'ils présentaient aux autres, je n'ai presque plus retrouvé de séries clandestines de mimiques exubérantes ou avantageuses. Quelques rares images d'autodérision s'intercalaient parfois au milieu de prises de vue de leurs travaux, rien de plus.
Si les autres fonctions régaliennes : photos d'expositions en tous genres, images des épreuves d'examen, continuaient comme avant, une autre catégorie s'est développée à cette période, celle des prises de vue en stage. Il y avait les stages de formation liés aux programmes limitatifs changeants par tiers tous les ans mais aussi ceux d'approfondissement volontaire de culture artistique comme ceux organisés à la Collection Lambert ou au Mac, ou encore les séminaires pédago-photographiques des Rencontres d'Arles.
A cette même période, je me souviens d'avoir pris aussi beaucoup d'images, des travaux et des expositions de Chloé en formation aux Beaux-arts, parallèlement aux siennes qu'elle renseignait très bien avec son propre appareil.
Et puis, lorsque j'ai quitté Diderot en juillet 2010, j'ai remis l'Olympus SP550, à Muriel qui me succédait sur le poste et j'ai sorti de son hibernation le C920Z bien fatigué mais encore valide qui a assuré l'intérim jusqu'à ma prise de fonction dans mon nouveau lycée, en septembre.
A mon arrivée à Thiers, j'y ai trouvé un autre appareil photo numérique grand public destiné aux élèves et à l'enseignant d'Arts Plastiques, c'était un Samsung L110, très compact, bien plus petit que mon Olympus 550, et avec lequel j'ai eu une liaison de deux trimestres sur laquelle je reviendrai plus tard. Mais surtout, j'avais enfin trouvé les moyens de me financer un rêve de plusieurs années celui d'un Nikon reflex numérique plein format (FX) qui pourrait accepter mes objectifs Nikkor du FM et du F3, ce sera le Nikon D700 et c'est l'histoire du prochain épisode. 
3 avril 2008 - Cuisine, ombres des verres, les premiers Brian sans le savoir.

En haut, de gauche à droite : 2008-04-28_ Sarah essaie d'imiter sa caricature sur le tableau, 2007-12-17_Laura joue La Joconde, 2007-12-17_Le prof de dessin vu par Laura, 2007-12-17_Le Prof essaie d'imiter sa caricature. A gauche : 2007-05-26_ Oumi devant son autoportrait, en bas : 2019-02-14_Le Prof et le pull Blake et Mortimer pour l'image d'accueil de Facebook en 2019. Ces photos sont entrecoupées de réalisations d'élèves pour l'exercice "Contenir l'explosion".

Photos de l'exposition de Christian Lacroix au Musée Réattu, d'Arles le 15 mai 2008. On y voit des œuvres/mannequins de Daniel Firman "Superpoleposition", 2004 et "Dust", 2008, "La vague verticale pour Bernard Palissy", 2004-2006 de Johan Creten et bien sûr des robes, croquis et bijoux de Christian Lacroix.

Travaux personnels d'élèves présentés à l'épreuve facultative du Bac d'Arts Plastiques à Pertuis le 28 mai 2008.

Stage Espace, mouvement et son au MAC de Marseille en relation avec le programme limitatif du Bac. On y voit une "Moonette" de Chris Burden, un panneau lumineux de Julien Blaine, une sculpture "Sans titre" mais qui respire de Wendy Jacob, "Amore Mio" en quatre fragments de Richard Baquié, le "Rotozaza" de Jean Tinguely, "La table autour de la Méditerranée" de Michelangelo Pistoletto, un gisant-montagnes russes d'Hervé Paraponaris, deux sculptures de Lionel Scoccimaro "Faire l'autruche serait une attitude répandue, la femelle et le mâle", les pieds de John Coplans.

Stage à La Collection Lambert, Avignon autour de l'exposition de Douglas Gordon, le 20 novembre 2008. 

Stage aux Rencontres d'Arles le 11 juillet 2009 avec des œuvres de Joan Fontcuberta, de JR, de Laurent Millet, on y voit aussi JH Engström, un ami de Nan Goldin, au centre. 

Les sculptures et installations de Chloé aux Beaux-arts et dans la rue. 

2008-06-15 Expo chez Raymond Galle à 200RD10, Photos d'Hervé ou Françoise, on y voit l'Olympus SP550 dans mes mains et loin de mes yeux. 
2008-09-13 Hervé et Jacques autour de la table de la Méditerranée de Pistoletto, au Fort Saint Jean, photo de Françoise. 

2009-06-19 Expo L’autre- Justin Sanchez, La Friche_P6193490. 

2009-06-19 Expo L’autre- Justin Sanchez, La Friche_P6193490, on y voit l'Olympus et Béa. 

2009-07-26 Chloé avec le SP550 dans l'Exposition "Dream Time" de David Altmedj, aux Abattoirs, Toulouse_P7264515 

2008-05-29 expo Laurent Le Forban à Porte-avion_P5290120 

2008-05-29 expo Laurent Le Forban à Porte-avion_P5290122

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2008-05-29 expo Laurent Le Forban à Porte-avion_P5290123