mercredi 18 janvier 2023

Aventure Facebook du 12 janvier 2023

 "Mes déclencheurs expresso". What else!

N°3 : Samsung Digimax A7 compact-numérique – 2005-2007

C'était l'appareil de Chloé, au superbe design 'boite de sardines chromée'. Ses images avaient une définition de 7 mégapixels et il avait un zoom optique de 3x. Il n'était pas très cher à l'achat et avait plein de fonctions sympathiques. A l'époque, j'avais l'Olympus Camedia 750UZ plus perfectionné et donc, à priori, aucune raison que j'utilise son appareil. Je ne l'ai d'ailleurs pas utilisé souvent : trois fois en tout et surtout pour faire des tests. Les premiers essais eurent lieu après son achat en décembre 2005 pour tester la gamme de ses possibilités en macro, donc gros plans et très gros plans, lumières rasantes ou réfléchies. Déjà, des problèmes de colorimétrie et de lignes parasites étaient présents mais pas systématiquement. J'ai réutilisé l'appareil quinze jours plus tard sur la Canebière pour photographier de fausses affiches très BD flamandes sur la façade du cinéma Capitole qui avait fermé définitivement quelques mois avant. Il n'y avait pas eu de problème particulier mais tout au long de l'année, Chloé qui était entrée aux Beaux-arts me signalait de loin en loin des défauts dans ses images. En janvier 2007, je reprenais le Samsung pour une ultime séance d'essais et criblais la cuisine et l'appartement de tirs sans viser véritablement. Des rafales gratuites et sans beaucoup d'intérêt si ce n'est d'essayer de prendre l'appareil en défaut, nous entrions dans sa deuxième année de garantie et si l'appareil avait besoin d'être remplacé autant ne pas en attendre la fin. Il n'y eu que quelques ratés à cette séance mais nous avons pourtant ramené l'appareil au magasin et le vendeur nous l'a repris sous couvert de la garantie. Comme ce modèle ne se vendait plus chez eux, il nous a conseillé de choisir un autre appareil. Nous n'avions plus confiance dans cette marque et nous avons opté pour un Sony DSC-H7 à cause de son zoom optique 15x de Carl Zeiss. Il deviendra le navire amiral de Chloé pendant cinq ans et sera de toutes ses aventures plastiques et expérimentales. Peut-être sera-t-il aussi l'objet d'une autre histoire de déclencheurs expresso.

Premières photos d'essais du Samsung Digimax A7 en décembre 2005, déjà des problèmes divers apparaissaient.

Deuxième série d'essais en janvier 2006 avec la façade de l'ex-Capitole et des affiches de du collectif Pom Gé Joos.


Troisième et dernière série d'essais en janvier 2007 très Brian, on jette l'éponge.


Expérimentations de Chloé avec le Samsung Digimax 2005-10-15_STA60135.

Expérimentations de Chloé avec le Samsung Digimax 2005-10-15_STA60136.

Expérimentations de Chloé avec le Samsung Digimax 2005-10-15_STA60136.

Expérimentations de Chloé avec le Samsung Digimax 2005-10-15_STA60197.

Expérimentations de Chloé avec le Samsung Digimax 2005-10-15_STA60224.

2005-08-31 Départ d'Ariel pour Tokyo, Marignane_P8313447_Olympus Camedia C750UZ, on y voit le Samsung Digimax A7 dans les mains de Chloé.

La façade de l'ex-Capitole, vue d'ensemble, le 4 janvier 2006_STA75855.

La façade de l'ex-Capitole, vue d'ensemble, le 4 janvier 2006_STA75855.




samedi 7 janvier 2023

Aventure Facebook du 7 janvier 2023

 Mes déclencheurs expresso. What else!

N°2 : Le jetable panoramique Fuji G 400 ASA – format 135 - 1996

La rentrée de septembre 1996 commençait bien. Pierre-Jean, le philosophe, nous avait embarqué dans le projet Thalès, une semaine en autonomie créative dans le Dévoluy, au refuge des  Sauvas, au pied du Pic de Bure, avec une vingtaine d'élèves volontaires, deux surveillants et Jacques, le physicien astronome et son télescope. Moi, je m'occupais de la partie Land Art et par conséquent de la photographie. Mes Nikon étaient à la disposition des élèves pour garder une trace de leurs productions plastiques et j'avais acheté aussi un appareil-photo jetable panoramique de chez Fuji, pour les photos de paysages.

Bien entendu, les lentilles en plastique du jetable étaient bien loin de pouvoir rivaliser avec celles du verre traité des objectifs Nikkor mais le format très cinémascope apportait incontestablement un plus en concentrant le regard sur la disposition de quelques éléments choisis dans l'immensité, une sorte de conjonction, un alignement de planètes comme on dirait en astrologie. Le format panoramique n'était pas mal non plus pour les photos de groupe de type brochette.

Par contre, l'altitude n'a jamais été  mon point fort et le dernier dénivelé lors de l'ascension vers la station astronomique du Pic de Bure a été redoutable pour mon image de prof fringant, dans l'esprit  des élèves. La montée avait duré trois heures et demie depuis Les Sauvas, j'avais joué comme les autres accompagnateurs un peu le rôle de chien de berger en allant chercher les élèves qui trainaient la patte ici et là sans manifester de faiblesse particulière. On amorçait le dernier tronçon à deux cents ou trois cents mètres des neiges éternelles et ça m'est tombé dessus comme la foudre. Impossible de mettre un pied devant l'autre, j'étais KO debout, mon cœur battait comme un fou, l'air me manquait, terrassé, je me suis assis au milieu du chemin puis allongé sur mon sac à dos, en nage. Des élèves puis des collègues sont revenus vers moi, je ne pouvais pas leur faire ça, gâcher leur ballade si près du but. Tout le monde y allait de son conseil, de sa recette et finalement la surveillante a trouvé la solution : j'avais un litre de Coca dans mon sac, elle m'en a servi un verre. Une fois bu, j'ai presque immédiatement retrouvé mes forces et j'ai pu reprendre presque normalement le chemin vers le plateau à 2100 mètres où les antennes paraboliques de l'IRAM nous attendaient, pointant vers le cosmos à l'écoute des étoiles.


Quelques photos panoramiques prises pour le projet Thalès, en bas toute l'équipée au refuge des Sauvas, le jour de l'arrivée.

Quelques autres photos panoramiques prises depuis le plateau avec les antennes et les installations scientifiques. La photo au format plus classique fut prise au Nikon FM. A l'arrière plan, les fichiers des scans des négatifs du jetable.

25 septembre 1996 - Nikon FM - couleurs papier - 14 Les antennes du plateau du Pic de Bure et le bivouac des grimpeurs.

25 septembre 1996 - Nikon FM - couleurs papier - 15 Une des antennes du plateau du Pic de Bure.

25 septembre 1996 - Nikon FM - couleurs papier - 16 Les antennes du plateau du Pic de Bure.

25 septembre 1996 - Nikon FM - couleurs papier - 17 Les antennes du plateau du Pic de Bure.

25 septembre 1996 - Nikon FM - couleurs papier - 30 Arrivée d'un petit groupe au plateau du Pic de Bure.

25 septembre 1996 - Nikon FM - couleurs papier - 32 Arrivée d'un petit groupe au plateau du Pic de Bure.

25 septembre 1996 Jetable panoramique - 10 Au bord du plateau du Pic de Bure.

25 septembre 1996 Jetable panoramique - 17 Le haut du pierrier en redescendant du Pic de Bure.

25 septembre 1996 Jetable panoramique - 18 La vallée du Dévoluy.

25 septembre 1996 Jetable panoramique - 25 Le sommet du Pic de Bure ennuagé.

















vendredi 6 janvier 2023

Aventure Facebook du 3 janvier 2023

 "Mes déclencheurs expresso". What else!

N°1 : Minolta Weathermatic A – format 110 - 1984

De passage en Martinique, Bruno nous avait prêté son appareil photo étanche Minolta, le Weathermatic A. Il était tout petit, tout beau, tout jaune et noir comme le matériel de la Spirotechnique très visible pour le retrouver si par malheur on l'égarait au milieu des algues. Il était équipé d'une dragonne et d'un bracelet qui permettait de libérer les mains pour la nage.

Les fonds marins de la Martinique étaient un enchantement de vie aquatique : des poissons multicolores, des algues de toutes formes et de toutes tailles rivalisaient avec des coraux aussi séduisants morts que vivants. A nous, le Monde du silence, le Commandant Cousteau et Louis Malle allaient pouvoir aller se rhabiller. J'allais magnifier les trésors visuels de notre plage favorite de sable noir à l'Anse Ceron près du Prêcheur avec cet outil submersible. L'eau caraïbe étant particulièrement chaude, pas besoin de combinaison de plongée, de ceinture de plomb et de tout cet attirail encombrant et bridant, ça allait le faire, c'était sûr.

J'ai acheté une pellicule agfacolor format 110 de vingt-quatre poses, enfilé mes palmes et mon masque et plouf ! C'était encore plus beau que d'habitude ce jour-là. J'ai visé, cadré, déclenché une vingtaine de fois, j'ai fini la pellicule et j'ai donné à développer le film. Lorsque j'ai récupéré mes tirages au labo photo quelques jours plus tard, une claque ne m'aurait pas fait plus mal. Les photos étaient sombres, verdâtres, peu contrastées, granuleuses, une horreur qui n'avait rien à voir avec les fonds sublimes que j'avais 'clichetés' et immortalisés.

J'ai appris, un peu plus tard, que la photo sous-marine nécessitait des lampes très puissantes pour éclairer correctement une épaisseur d'eau de quelques mètres et que ce critère était bien plus important que l'étanchéité du boitier. Cette pellicule fut heureusement ma seule et unique contribution au vaste monde de la photo sous-marine.



La seule et unique pellicule réalisée avec le Minolta Weathermatic A. Bande du haut : premières prises de vue avec des images prises au Sud de la Martinique, bandes du milieu et du bas : les fonds de l'anse Céron au Nord de la Martinique.

Béatrice au bureau dans la case créole de Desbrosses-la vallée à Fort-de-France.

Au fond, le rocher du Diamant et le morne Larcher vus de la plage des Salines.

La plage des Salines vue depuis la mer.

Jacques a attrapé un poisson à la main, photo de Béatrice.

Jacques et son poisson, photo de Béatrice.

lundi 2 janvier 2023

Aventure Facebook du 31 décembre 2022

 "Mes déclencheurs de boulimie imagière" ou "Donnez-nous aujourd'hui nos clichés quotidiens"

N°17 : Smartphone Samsung Galaxy A51 – 2021-2023
Dernier outil imagier en date, mon téléphone acheté en mars 2021. C'est en quelque sorte mon Polaroid actuel, mon carnet de croquis électronique toujours dans mon sac, toujours prêt pour un memo utilitaire ou pour capter une composition sympa au cours d'une déambulation dans la ville ou ailleurs. C'est le successeur des smartphones Asus et HTC que Chloé m'avait offert lorsqu'elle changeait de téléphone mais avec une bien meilleure qualité d'image.
Une bien meilleure qualité de prises de vue aussi, avec des fonctions qui n'existent pas dans mon Nikon sophistiqué comme le choix du format (le plein écran, le 16/9 ou plus classique le 4/3), le choix de la netteté optimum avec un simple toucher de l'écran, la fonction scanner pour photographier des affiches ou des textes, le parallélisme avec le sujet, les panoramiques ou la vidéo. Il existe encore une foule d'autres possibilités que je n'utilise pas comme les expositions multiples ou les vidéos en "single take" (petits montages audiovisuels automatiques avec des mises en scènes épileptiques sonorisées et un peu irritantes). Pour ce qui est de la qualité de l'image, cela reste un téléphone et les possibilités de photo de nuit ou en luminosités réduites, ou davantage encore, les zooms, sont à des années lumières de celles de mon D700 avec son AF-S 28/300mm.
Quoi qu'il en soit, le A51 reste la cheville ouvrière d'un certain nombre de mes séries précédentes ou encore en cours, ici sur Facebook, comme "Asphalt Jungle", "Bons plans", "Etagères", "Morning postcards" et aussi quelques "Brian" de loin en loin. Bien sûr, c'est lui le seul outil de mes "images qui bougent un peu" et des courts séjours hors de la maison.
Avec ce numéro 17 s'achève momentanément la série de "Mes déclencheurs de boulimie imagière", encore que… des histoires de quelques autres déclencheurs secondaires sont à venir, celles des appareils prêtés ou arrivés occasionnellement dans ma vie pour un temps plus ou moins long et que j'appellerai "Mes déclencheurs expresso". What else!


Parmi les premiers essais : échafaudages Boulevard Longchamp, 16 juillet 2021, La nouvelle serrure de l'immeuble et les fenêtres du toit et de la cave, 3 juillet et 4 octobre 2021.

Tous premiers essais dans la maison les 28 mars, 22 avril, 29 juillet 2021, et d'autres 23 et 25 janvier 2022 et exposition au FRAC de Gerda Steiner & Jörg Lenzlinger "Copain" avec des pains colorés, le 15 octobre 2021.

Essais de la fonction scanner : dans la chambre, le 22 avril 2021 et catalogue des Rencontres d'Arles de 2011, le 28 décembre 2022.

Essais de la fonction panorama dans l'appartement, le 22 avril 2021.

Essais de la fonction vidéo avec une lessive, le 6 octobre 2021 et une déambulation à Lorient, le 21 septembre 2021.

Images postées sur Facebook :
Morning Postcards, sur la Croisette, 3 février 2022, palmiers devant La Timone, 4 juillet 2022, Brian, Bons plans et étagères, du 23 au 28 janvier 2022.


samedi 24 décembre 2022

Aventure Facebook du 22 décembre 2022

"Mes déclencheurs de boulimie imagière" ou "Donnez-nous aujourd'hui nos clichés quotidiens"

N°16 : Nikon D700 reflex numérique et le Nikkor AF-S 28-300mm 3,5-5,6 – 2011-2023

C'est avec la tête dans le guidon : la préparation de mes cours d'Arts Plastiques et d'Histoire de l'Art pour mes élèves de Thiers, la bagarre avec l'administration du Lycée pour récupérer la salle spécialisée spoliée à mon arrivée dans l'établissement que j'aurais dû réfléchir à l'achat de mon Nikon numérique. J'avais attendu plusieurs années après l'annonce de la fabrication par Nikon d'un reflex numérique plein format (FX), puis ensuite la sortie de l'appareil photo qui allait enfin me permettre de renouer avec mes objectifs favoris de mes Nikon argentiques. Du coup, je n'avais pas trop de temps à consacrer pour l'achat de l'animal et c'est Béatrice qui s'y est collée. Elle a consulté les différents avis sur Google et, en fonction de nos moyens, son choix s'est porté sur le D700 associé au zoom Nikkor AF-S 28-300mm 3,5/5,6. Je n'étais pas très chaud pour les zooms et  je comptais surtout utiliser mes focales fixes réputées pour avoir un meilleur piqué. Elle avait lu que ce caillou Nikkor était une perle et moi je n'y voyais simplement une alternative au transport fastidieux de mon parc d'objectifs. Le boitier était disponible à la Fnac et nous avons dû commander le zoom qui est arrivé quinze jours plus tard. Cela m'a donné le temps d'essayer mes objectifs fixes et j'étais un peu déçu par mes premiers clichés avec mes 24, 55, 135 et mon Micro-Nikkor. En réalité lorsque le zoom est arrivé, il m'a fait oublier totalement mes objectifs favoris pour ce tout en un qui faisait en plus automatiquement une mise au point particulièrement précise.

Comme je n'avais pas le temps de lire les manuels d'utilisation de plus de 500 pages, j'ai été aussi très surpris par le fait que le D700 créait des fichiers en double : des ".JPG" et des ".NEF" (RAW). Stupidement, pendant plus d'un mois je n'ai gardé que les jpeg et jeté ces fichiers RAW qui me prenaient de la place sur mon disque dur sans savoir que c'étaient les plus importants, en quelque sorte les négatifs du numérique.  C'est après avoir croisé Patrick Box, le premier de mes photographes des Ateliers de Diderot, lors d'un vernissage, que j'ai compris l'utilité des RAW et appris comment corriger les images sur Photoshop. Depuis, je garde tout et retourne à la source si besoin.

Mon autre couac de démarrage, c'était le réglage de la sensibilité de la prise de vue. Habitué aux 200 ou 400 asa de mes pellicules argentiques, j'avais choisi ce type de sensibilité mais mes photos étaient souvent sous exposées, surtout lors de prises de vue en intérieur pour les expositions artistiques. Je me suis rendu compte qu'en intérieur 1600 asa convenaient mieux pour éviter les bougés. C'est la gradation que j'ai fini par adopter pour l'ensemble de mes photos quelles qu'elles soient, intérieures ou au soleil et je corrige systématiquement à partir des fichiers RAW. La définition annoncée du D700 était de 12 millions de pixels par image mais contrairement à mes Olympus précédents, il ne pouvait pas prendre de vidéo.

Le D700 a commencé sa première année par une avalanche de cinq mille photos et cela a continué comme ça pendant les six ou sept années qui ont suivies avant de se ralentir vers 2017. Les rendez-vous artistiques ont continué à être couverts : Biennales et Rencontres, œuvres et expositions en tous genres avec cartels ou sans. Une utilisation intensive et usante mais le Nikon répondait toujours présent avec son jeu de deux batteries et sa super carte mémoire qui pouvait emmagasiner près de neuf cent clichés avant d'être déchargés. Depuis 2017, et notre dernière Biennale de Venise des premiers signes de fatigue ont commencé à apparaître au niveau de la peau de caoutchouc du boitier. Ce fut un premier parement près de l'écran qui s'est détaché du corps arrière de l'appareil, disparu lors d'une soirée à Trieste. Puis ce fut le tour de toute la partie avant de se décoller du boitier, effet incroyable, la peau avait grandi de deux à trois millimètres. J'ai voulu déposer l'appareil chez un réparateur qui m'a dit que c'était un phénomène fréquent sur ce modèle, que ce n'était rien qu'il fallait le recoller avec de la colle Pattex et couper proprement avec des ciseaux le trop plein de caoutchouc. J'ai essayé de le faire.

Depuis les premières années déjà, la porte latérale de caoutchouc masquant les prises de connexion s'était elle aussi agrandie et n'arrivait plus à être contenue dans son logement, il y a quelques mois,  après toutes ses années de ballotement, la charnière souple a fini par se taillader et j'ai décidé d'arracher totalement la porte et de couper les bavures de matière en laissant les prises apparentes en permanence.

Un autre ennui récurrent, vient du capteur qui attrape des poussières qui se voient sur les photos avec un ciel bleu uni. Là aussi, le conseil du réparateur est logique : il faut retirer l'objectif, remonter le miroir et souffler de l'air pour chasser les poussières les plus grosses qui se sont déposées sur le capteur. Pour les plus petites, il n'y a rien à faire si ce n'est corriger les images sur un logiciel de traitement d'image.

Mais la qualité que j'admire par-dessus tout dans cet appareil, c'est sa solidité. Dès les premiers essais, il a subit des chocs plutôt violents qui lui ont laissé des cicatrices définitives mais qui n'ont nuit en rien à son fonctionnement. Un premier impact de l'objectif contre le lave-vaisselle a brisé une arrête de métal qui sert de support au pare-soleil sans en empêcher l'accroche et une bague d'aluminium autour de la lentille frontale a été endommagée sans que la lentille n'ait la moindre rayure. Les chocs accidentels ont continué comme ça de loin en loin. Le plus mémorable reste la chute de tout l'appareil lors du spectacle "La nuit magique" du Festival  Interceltique de Lorient au stade du Moustoir, en 2018. Il faut savoir que le bestiau pèse près de deux kilos et qu'il est tombé de presque un mètre de hauteur entre les sièges des gradins sur du béton dans un grand bruit perturbant. Le boitier en fonte d'aluminium et la base en résine polyester ont  été fendus et des petits bouts se sont détachés sous l'impact. Mais, miracle, tout a continué comme si rien ne s'était passé.

Il y a deux ans, je commençais à avoir beaucoup d'images floues et je m'étais rendu compte que les bagues de l'objectif zoom avaient pris du jeu. J'ai amené l'appareil chez un réparateur qui m'a confirmé que Nikon ne fournissait plus les pièces pour les modèles ayant plus de cinq ans. Je lui ai expliqué le problème, il a regardé et m'a dit que le flou devait être provoqué par le jeu de l'objectif. Il a été chercher un simple tournevis cruciforme et a entrepris de resserrer les quatre vis à l'arrière de l'objectif. Super, en quatre tours de mains, tout est rentré dans l'ordre et les photos sont plus nettes que jamais, le Nikon D700 et son zoom étaient repartis pour une prochaine décennie boulimiesque, du moins c'est ce que je souhaite.


Premiers essais du Nikon D700 dans la maison avec les objectifs anciens.

Camera Raw dans Photoshop CS4 et dans Windows. Photo du bassin à Aix le 17 avril 2011.

Parmi les premières photos du Nikon D700, 2011-03-29, une série à l'Opéra de Marseille avec les photos prises en 400 asa (ligne du haut) et les mêmes corrigées en luminosité mais en JPG (ligne au milieu).

Fichiers Raw corrigés. Rencontres d'Arles, le 4 juillet 2011, avec l'expo "A partir de maintenant..." et "Inside Out" de JR, Gabriel Figueroa à l'Eglise des Frères Prêcheurs et quelques autres.

Photo de Trieste la nuit, le 3 août 2017, et de la Biennale de Venise à L'Arsenale, le 11 août 2017.


Deux images prises au FRAC de Marseille avec les élèves de Seconde de Thiers, à l'exposition de Pascale Stauth et Claude Queyrel "Les fantômes de la crique", le 6 février 2015.
Photos prises à la Fête du vent, le 16 septembre 2018.

Premier choc particulièrement violent.

8 août 2018, Images prises à la Nuit magique, Stade du Moustoir à Lorient lors du Festival Interceltique.

Les photos floues (1° colonne) avec l'expo "Les fleurs sauvages", au Couvent, le 30 août 2019, Enki Bilal, à la Criée, le 30 mai 2019, Irwin Wurm, au Musée Cantini, le 16 mai 2019. Les photos nettes (2° colonne), essais dans le magasin de la rue de Rome, le 3 septembre 2019 et deux photos prises le même jour depuis la maison : Echafaudage et grue.

Jacques avec son nouvel appareil, photographe de groupe à Aix_2011-08-09 photo d'Hervé_P1060360 - Le groupe, c'est Eugène et son fils William et avec l'appareil photo, c'est Françoise notre hôte, qui est aussi l'auteur des photos suivantes et de bien d'autres...

Jacques photographie les escaliers de La Friche Belle de Mai le 21 mai 2013ffffffffffffffffffFriche Belle de Mai J.R (134) photo de Françoise.

1 juin 2013 Jacques photographiant "Drop" de Tom Shannon, Château La Coste IMG_0895 Photo de Françoise.

1 juin 2013, Jacques photographie l'installation "Oak Room" d'Andy Goldsworthy au Château La Coste P1050930 - Photo d'Hervé ou Françoise.
14 juillet 2013, départ de Decise de Kawamata Quai de Trinquetaille vers Salins (68) - photo Françoise.

14 juillet 2013, au fil de l'eau, sur le Rhône, de Trinquetaille à Salins de Giraud en accompagnant "Decise" de Kawamata - photo de Françoise.

Génolhac 08 2014 (93) Lozère - photo de Françoise.

25 juin 2017 - Flâneries d'art d'Andréa Ferréol, Aix-en-Provence IMG_2828 - photo de Françoise.

12 mars 2022 - Château La Coste lors de la visite du pavillon de Richard Rogers (44) Photo de Françoise. Jacques devant l'œuvre "Komorebi" de Kengo Kuma.